vendredi 24 décembre 2010

Boycotteur et fier de l'être



Un court extrait du livret de Stephane HESSEL qui a été vendu à plus de 200 000 exemplaires en quelques jours. Il ne coûte que 3 € et après avoir lu ce qui suit, vous aurez envie de l'avoir vous aussi :

... Aujourd'hui, ma principale indignation concerne la Palestine, la bande de Gaza, la Cisjordanie. Ce conflit est la source même d'une indignation. Il faut absolument lire le rapport Richard GOLDSTONE de septembre 2009 sur Gaza, dans lequel ce juge sud-africain, juif, qui se dit même sioniste, accuse l'armée israélienne d'avoir commis des "actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l'humanité" pendant son opération "Plomb durci" qui a duré trois semaines. Je suis moi-même retourné à Gaza, en 2009, où j'ai pu entrer avec ma femme ... Quant à Gaza, c'est une prison à ciel ouvert pour un million et demi de Palestiniens ... Je partage les conclusions du juge sud-africain ...

Stephane HESSEL (www.diplomatie.gouv.fr) :

Citoyen du monde et diplomate, est né en 1917 à Berlin. Fils de l’écrivain Franz Hessel, il accompagne sa mère dans son exil parisien au milieu des années 20, puis est arrêté par la Gestapo pour ses activités dans la résistance française et déporté à Buchenwald.
Survivant des camps de concentration, il devient ambassadeur de France à l’ONU, puis occupe divers postes de diplomate à Saïgon, Alger, Genève et New York et se consacre inlassablement à la défense des droits de l’Homme.
En 1948, Hessel participe à la rédaction de la DUDH aux côtés entre autres de René Cassin, en sa qualité de chef de cabinet de Henri Laugier, secrétaire général adjoint de l’ONU et secrétaire de la Commission des droits de l’Homme. Il a été membre du cabinet Pierre-Mendès France.
Souvent interrogé sur son parcours personnel et sur les raisons qui l’ont poussé, après 1945, à s’engager dans la carrière diplomatique, l’ambassadeur Hessel atteste que l’expérience de la déportation a été décisive. C’est en effet dans les camps qu’il a rencontré des opposants européens au nazisme issus de différentes nationalités européennes et qu’il a compris que ces forces européennes devaient s’unir à l’avenir pour prévenir de telles catastrophes.

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