mercredi 7 décembre 2016

Veut on nous réduire à des légumes

Pas une journée où des actes de solidarité ne se transforment en des plaintes par les pouvoirs publics d'outrage aux autorités. 


Ne pouvant pas taire les voix de l'indignation et de la révolte, le pouvoir qui tourne parfois à la dictature de la pensée use et abuse du pouvoir judiciaire pour taire toute contestation avec à la clé des sanctions financières et de la prison avec ou sans sursis. On veut nous éduquer par le mensonge et l'hypocrisie, on veut nous obliger à nous taire quitte à effrayer le citoyen lambda n'hésitant pas à utiliser les pires méthodes dignes des régimes dictatoriaux et l'arrivée des élections présidentielles est loin de rassurer. Toute rebellion à l'autorité suprême risque d'être écrasée sans quartier et les soumis bénis oui oui élevés en héros nationaux, médaillés et dorlotés. 

Exemple de répression policière dans ce communiqué que je me permets de diffuser sur le mur de la parole libre.

 COMMUNIQUE DE LA COORDINATION CONTRE LE RACISME ET L’ISLAMOPHOBIE
La Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie (CRI) dénonce avec la plus grande vigueur la volonté de l’Etat de traduire en justice son président Abdelaziz Chaambi,  alors qu’il n’a fait que défendre une famille et 5 enfants dont un nourrisson de 3 mois enlevé au sein de sa mère, et (qu’aucune personnalité, organisation ou association n’avaient voulu défendre), sous des prétextes fallacieux et totalement infondés.
CRI s’était mobilisé au Mois de Février 2015 suite au placement des 5 enfants Msakni de Bourgoin Jallieu (âgés de 7ans à 3 mois) dont les parents étaient accusés d’avoir une « CULTURE RADICALE » dont nous attendons à ce jour la définition de la part du procureur de la République qui avait pris cette décision cruelle et injustifiée.
Le président de CRI avait pris la parole à plusieurs reprises pour apporter un soutien à la famille, demander le retour des enfants chez eux et surtout permettre au nourrisson de 3 mois de continuer à être allaité par sa maman.
Le Parquet de Bourgoin avait fait entendre Mr Chaambi au commissariat en l’accusant de menaces envers le Conseil Général ( passé de la gauche à la droite mais qui maintient sa plainte),  et en lui reprochant ses discours et prises de parole comme si nous étions sous un régime stalinien ou que la liberté de parole et d’expression étaient interdits.
Près de deux ans après les faits, les accusations ont été transformées en outrage et atteinte à la dignité de fonctionnaires que ni Monsieur Chaambi ni les membres de CRI ne connaissent et le Président de CRI est convoqué au Tribunal de Bourgoin Jallieu le 15 Février 2017 à 14h30. !?
Alors que le Parquet de Lyon a classé sans suite l’agression du jeune Jessim par une vingtaine d’Identitaires qui hurlaient “ISLAM HORS d’EUROPE”, qui lui ont brisé une vertèbre et occasionné 30 jours d’ITT, et ce, malgré les témoignages et les images de France 3 qui a filmé la scène, nous ne pouvons que dénoncer ce procès politique et la justice à deux vitesses.
La volonté des autorités aujourd’hui consiste à criminaliser des militants qui ne font que défendre des victimes des abus et de l’arbitraire, et à empêcher l’expression d’un droit constitutionnel pour mieux appliquer la politique d’Apartheid envers la population musulmane de ce pays.
Si vous souhaitez soutenir Abdelaziz Chaambi et exiger le retrait de cette plainte  vous pouvez écrire au Président du Département de l’Isère : president.secretariat@isere.fr    ou bien jpbarbier.depute@orange.fr ou appeler le 04 76 00 38 38 ou 04 37 03 14 13
Par courrier: CRI 32 Boulevard des Provinces 69110 Sainte Foy Les Lyon 
 Lyon le 16 Novembre 2016                                  www.crifrance.fr

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